Le train et ses démons... [pv Syria]

How I’m wandering
Through this maze
Between the heartaches…

Il ne voulait pas y penser. Ne plus sentir la marée humaine le regarder. Savoir s'ils marmonnaient quelque chose à son sujet. Leurs vies, leurs rires... Il ne voulait ne plus rien entendre du tout. Laisser le froid de la pierre, le transporter ailleurs. L'enrober, lui servir de paravent. Laisser les néons l'aveugler sans pouvoir les voir. Eux. Tous ces gens qui vaguaient à leurs occupations comme un tas de fourmis. Tous ceux-là qui croyaient connaitre la vérité. Regarder autour d'eux et tout savoir. Même ce qu'ils n'avaient jamais touchés. Ils avaient une opinion sur tout. C'est ce qu'ils se disaient surement. Chacun d'entre eux. Tandis que lui. Il était seul. Le dernier à les regarder défiler. Le seul à être en dehors de tout cela. Le seul à avoir brutalement froid à force de percevoir ce... sentiment.

Les gens qui faisaient partie de ce monde. Étaient-ils tous conscient que ce monde... n'avait pas de but. Que c'était de la pure stupidité qui s'insérait dans tous les recoins de la vie. Qu'ils se mouvaient et s'aveuglaient avec des buts stupides. Des destinations sans points d'ancrage et surement sans aucune importance. Les gens se devaient d'êtres cons... Alors, lui ? Il pouvait bien être aussi con qu'eux à force d'y penser. Puisqu'après tout, Il ne désirait pas se joindre à eux, ils pouvaient bien se foutre de lui alors, il pouvait tout aussi bien se foutre de leur gueule.

Et lui dans tout cela ? ... Il devait déjà être mort. Avant d'arriver à ce terminus, se décomposer sur le parquet nettoyé avec la javel et la crasse qu’apportaient tous ces voyageurs. Cigarette en main. La faisait tourner pour limiter son ennui. Son capuchon à la limite voir au-delà du nez. Des lunettes fumées pour empêcher ses iris de se brûler sur les écrans géants. Qui projetaient le dernier cd du groupe pop de l'heure, des trucs de pacotille de la vie quotidienne. Brosse à dents et billets de concerts. Pour une haleine fraiche et une sortie électrisante. La voix électronique qui annonçait l'arrivée en gare du prochain train. Qui devait murmurer les destinations et les moutons qui couraient vers les portes. En espérant avoir une place parmi les wagons bondés. Eux... Au moins, ils travaillaient pour quelque chose ? Pour avoir un nom sur une tombe. De l’argent. Pour déposer dans un vase des fleurs pour une petite amie, ou pour une autre conquête. Toutes sortes de buts… anodins. La fille reniée sans le sou de qui pense à se jeter en bas des quais pour retarder de quelques instants l'immensité de la roue mécanique. Et la vie de tous reprendra son chemin avant cet incident…

«Hey... t'as du feu ?»

Il ne voulait pas comprendre que cette voix s'adressait à lui. Bien qu’il n’y avait pas une autre personne à ses côtés. C'était con, mais ses réflexions avaient éclatés comme du verre. Le souffle coupé, il reprenait pied dans cette masse qu'il avait su éviter. Le brouhaha l'envahissait de toute part. Felix soupirait, remontait sa tête vers l’inconnu, la capuche redescendait vers sa nuque. C’était un homme de toute évidence par sa masse corporelle. Ses lentilles le faisaient apparaitre dans des teintes de gris, de marrons. Alternaient les vrais couleurs contre des ternies. L’albinos osait un sourire du genre «J’pourrai voir». Bien qu’il n’en avait aucune envie. Sa main fouillait dans les poches de son blouson à la recherche d’une boite métallique. Impatient de lui fournir sa flamme. Finalement, il tendit le briquet à son interlocuteur. Après tout, il ne voulait que du feu pour une cigarette et il lui foutrait également la paix. Voilà, l’inconnu le gratifiait d’un sourire reconnaissant, avant de lui remettre son dû et de prendre en vitesse la porte de sortie. Felix suivait sa silhouette jusqu’à ce qu’il disparaissait de son champ de vision. Mouais. Ça valait de beaucoup un merci pour s’intoxiquer les poumons avec du pétrole. Il rangeait son allume-cigarettes et sa cigarette dans son sac en bandoulière. Il avait dû trop secouer le cabas, des iris incandescents le fixaient parmi ses bouts de papiers griffonnés et son porte-monnaie. Felix se passait une main dans sa chevelure. Il avait complètement oublié l’existence de cette créature. Elle avait dû s’assoupir durant sa ballade vers le métro.

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L’eau ruisselait sur son corps. Son t-shirt imbibé d’eau savonnée. Tandis que cette petite boule de poils s’amusait à sautiller dans le lavabo, entre les plats du souper qu’il s’effectuait à récurer. Couinant de bonheur et éclaboussant les comptoirs. L’adolescent la calait dans le fond d’une casserole et quelques bulles remontaient à la surface, ridant l’écume. Il ne savait pas comment cette créature avait pu sortir d’un œuf qui a été transféré d’un écran numérique. Tout ce qu’il savait à son sujet, c’est qu’elle aimait lui rendre ses tâches difficiles. Couiner partout, sautiller et mâchouiller tout ce qu’elle trouvait intéressant. Sa journée avait été ponctuée de courses folles dans l’appartement pour emprisonner la bestiole qu’il avait baptisé Boulette de riz. Principalement, à cause de sa forme de Mochi et de chien. Il aurait presque cru à un animal de compagnie, s’il n’avait pas remarqué les oreilles pendantes mauves et la créature sans pattes.

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Il s’était trainé. Il s’était trainé jusqu’ici. Pour ne plus rien ressentir. Laisser ses pensées vaguer dans son esprit. Dans la tourmente du quai, à l’égard des gens. Se perdre parmi eux… Se foutre de leurs opinions. Ne plus rien sentir en lui. Faire le vide… Il ne voulait pas les entendre marmonner, ne plus entendre le silence dans l’appartement vide. Ni les néons des appartements voisins lui sourire, ni ceux d’ici. Ne plus savoir comment changer sa destinée. Lui rire en pleine gueule, la lui crier à travers cette chose. Minablement, les yeux dans le noir se mirent à miroiter. La boulette sautillait et remontait jusqu’à l’ouverture. Il fermait les yeux, soupirait et les ouvraient. Fixait une affiche qui vantait un anime… Qu’avait-il mérité pour avoir un cas pareil ? Ses doigts se portaient inconsciemment contre la fourrure blanche. La frottant. Respirant à nouveau avant de se noyer dans son pessimiste. Que devait-il tout simplement faire avec cette créature ? Il n’en savait rien. L’adolescent la trouvait trop curieuse et embarrassante. Il hésitait en parler sur des forums de discussion. Il se ferait traiter de psychotique de toute manière… Elle couinait. L’adolescent lui décrochait un regard noir.

«j'fais quoi avec toi ?... »

Un silence trop envahissant. Il s’attendait à quoi ? Qu’elle allait ouvrir la bouche et lui cracher qu’il venait d’un monde surnaturel comme ces dessins à la con. Il restait un moment à l’observer et remarquait la pupille marrone dans la pénombre. Albinos ? Non, non ça devait être encore lui qui croyait avoir vu autre chose. Exaspéré, il la sortait du sac pour qu’elle aille sautiller autour de lui. Une distraction en moins. Il devait se pencher là-dessus…

HS:

Avec Kudamon qui était de retour sous sa forme d'oeuf... Je me retrouvais un peu inutile. J'aurais peut-être du attendre à la base ou encore dans l'appartement de mon frère. Pour être sûr de le garder en sécurité... Après tout, quand un Digimon retournait sous sa forme d'oeuf cela revenait au même qu'une réincarnation, non ? Enfin, c'était ce que j'avais entendu et toujours cru. Par conséquent est-ce qu'il allait toujours se rappeler de moi ou non ? J'avais beau être sa partenaire, je ne le savais pas... J'avais peur en quelque sorte... Peur qu'il m'est oublié... J'errais dans la ville avec une mine découragé, voir inquiète... Après tout, si j'aurais été plus forte, il n'aurait pas fini ainsi, non ? Je le savais bien qu'il avait fait ça pour protéger le Guilmon qu'on avait rencontré en chassant une Coredramon qui était tombé dans ce monde. Tomber où il ne le devait pas. Je ne pouvais m'empêcher de me blâmer pour ça.
Je trimbalais un sac à dos, que j'avais placé de façon qu'il tiennes que sur mon épaule droite. J'avais pas vraiment l'habitude d'avoir un sac avec moi, mais j'y avais été un peu obligé. Je ne voulais pas que les autres voyant l'oeuf de Digimon qui était avec moi. Bah quoi ? Avez-vous déjà essayé d'expliquer a quelqu'un qui ne connait rien à propos des Digimons et qui ne sait même pas que cela existe, ce qu'est ce gros oeuf ? Perso' moi nan et je veux pas à avoir à le faire, donc... M'enfin, bref...

Arrêtant quelques secondes pour lever la tête vers le ciel, je n'avais aucune idée de quoi faire ou encore où aller. Je ne savais même plus depuis combien de temps j'errais dans la ville. Mon téléphone portable était fermé, je ne voulais pas vraiment que quelqu'un me dérange pour l'instant, même si je fessais rien en particulier. Reprenant ma route tranquillement, des gens passaient par-ci et par-la, mais j'en portais pas vraiment attention continuant ma route en regardant seulement où je m'étais les pieds. Quand //Sbaff// je me retrouvais les fesses à terre...

- Aie, aie aie... Relevant mon regard pour voir ce qui m'avait heurté. Un gamin... - Nan, mais fait un peu attention !? >< Ronchonnais-je en me relevant.

Celui-ci s'excusa, puis disparu à l'horizon en courant, comme si de rien n’était... Ah, les gamins de nos jours, tous trop imprudent... M'enfin, j'étais pas bien vielle non plus, donc. x) Quant-à moi, je soupirais, tout en plaçant mon sac à dos devant moi pour voir si mon oeuf n'était pas abimer. Ouf... L'était correcte ! Malgré ma peur, j'avais bien hâte qu'il sorte de son oeuf à nouveau le petit.

Continuant mon errance jusqu'à ce que j'arrive à l'entrer du métro... J'avais rien à faire là-dedans... Ah et puis, j'avais rien à faire nulle part de toute façon. J'entrais calment, prenant un billet à la billetterie, pour ensuite entrer dans un des trains au hasard ! Après tout, on ne pouvait pas vraiment se perdre là-dedans, nan ? Au bout du compte, si tu te rends à la fin du parcours, t'a qu'à prendre celui qui fait le même chemin, mais dans l'autre sens. M'enfin, c'était comme ça que je le voyais. Rentrant dans le wagon le plus près de moi pour aller s'asseoir sur un banc libre, plaçant mon sac à côté de moi. Mais dit donc il n'y avait pas foule ici, c'était bien mieux ainsi ! Je ne portais pas vraiment attention à tout ce qu'il y avait autour de moi, comme à mon habitude normal. M'enfin, presque rien...

Je me tournais la tête assez rapidement quand un gars plus loin, à la chevelure blanche, ~ Étrange, je dis ! ~ Parla. À qui et ce qu'il avait dit, j'en avais aucune idée par contre, vu que je ne l'écoutais pas vraiment ! Puis sorti un truc de son sac... Euh... Dites-moi pas que... Non, mais il y en avait combien encore de ses créatures qui s'étaient retrouvés dans notre monde ? Bah oui, juste à voir la forme étrange du bidule blanc qu'il avait sorti de son sac, ça ne pouvait être que ça... Soupirant, sur le coup... Non, mais il ne pouvait pas penser deux secondes avant de sortir un Digimon comme cela en plein milieu d'un lieu public cet imbécile ? Même s'il y avait personne, on sait jamais... Je me levais, trainant mon sac avec moi, pour me rendre plus près de lui calmement et m'asseoir sur le banc le plus près, vu que je n'aimais pas trop rester debout dans un train en marche. Je me contentais de regarder devant moi, au lieu du garçon. Pourquoi ? J'en savais rien.

- Je te conseille de la garder cacher, si tu ne veux pas avoir d'ennuis ! Dis-je d'un ton plutôt neutre, prenant une courte pause.- Sinon, je m'arrange pour la renvoyer d'où elle vient ! Terminais-je d'un ton plutôt sec, mais sans parler trop fort non plus.

Bon... Déjà que la petite créature avait trouvé quelque chose à faire. Elle varlopait sur le plancher, à la recherche de papiers d'emballage à mâchouiller. Elle flânait sous les bancs, puis en ressortait parfois les yeux tristounets. Felix la regardait faire... Il se demandait même si elle n'était pas une sorte de robot ramasseur de déchets. Si, si... Il avait eu tellement de misère à ne pas la garder coincée dans les craques du sofa, tant elle se déchainait pour venir sautiller à côté de lui pour avoir son assiette. L'albinos en avait tellement eu marre de ce cirque, qu'il s'était décidé à jeter les restants de son bol de ramen dans la poubelle et qu'elle essayait en vain d'appuyer sur la trappe qui ouvrait le couvercle et de sauter dedans. En la voyant vagué ainsi... peut-être que Boulette de riz était une nouvelle sorte de courriel ou de robot... qui lui était destiné ? Pour quel but ? Personne ne pouvait changer son destin avec... une créature pareille et encombrante par-dessus le marché. À moins, qu'elle avait un manuel quelconque qui était caché quelque part sur elle... Il devrait peut-être lui tirer une oreille pour voir un hologramme sortir de sa bouche ? Nah, ça ne tenait pas la route. Ces trucs-là n'existaient que dans les mangas. Il soupirait, se passant une main sur sa frange. La créature En parlant de chemin, le train ne ralentissait-t-il pas suffisamment pour qu'il entrait en gare ? Il faisait signe à l'étrange créature de le rejoindre, mais elle décidait de gommer dans sa bouche un emballage de barre de céréales et de le regarder avec des points d'interrogations dans ces yeux, avant de revenir par petits bonds vers lui. Le train s'arrêtait brusquement et la boulette de riz se mettait à rouler jusqu'à ses pieds.

Les portières s'ouvraient et Felix observait les quelques utilisateurs vaguer vers des sièges ou entrer en troupes bruyantes. C'est alors qu'une voix s'adressait encore à lui. Oui, à lui ! À croire qu'il avait la face de l'emploi pour se faire demander ou dire des choses... Quelqu'un lui donnait des ordres secs, mais d’un ton… sans émotions. On l’avertissait de ne pas trainer avec la bestiole à découvert… Apparemment, la personne qui lui parlait était une fille selon les intonations et ses … souliers. Felix n’avait guère vu de mecs avec des bottines et des bas moulants. Il relevait lentement ses yeux. Elle semblait être de ces gens énergétiques, peut-être un brin plus jeune que lui. Il ne la fixait nullement impressionné, plutôt avec un air «T'en a à faire quoi ?! » avant de river son regard vers la petite créature blanche qui couinait, lui lançait un regard un peu triste et voulait à tout prix mâchouiller son blouson. Il se remémorait soudainement la dernière parole de la brunette. Se pourrait-t-il qu’elle savait quelque chose à ce sujet ?

*La renvoyer dans son monde ? Ça veut dire qu'elle vient de mon ordinateur ou d'un truc défectueux*

Agacé, le jeune homme posait une main sur la tête de Boulette de riz qui suçait le cuir et la tapotait, puis il entendait un bruit sourd à ses côtés. Felix jetait un coup d’œil pour voir où la jeune fille s’était placée. Hé bien… Pour quelqu’un qui voulait lui faire une réprimande, elle se tenait assez près de lui. Il se remémorait soudainement la dernière parole de la brunette.

«Hey... j'sais pas d'où tu viens, mais j'allais tout de même pas l'empêcher de faire sa ballade de santé… Tu dois connaitre ces bestioles-là, explique-moi donc au lieu de me faire la morale, Miss.»
déclarait-il d’un ton légèrement ironique et sévère.

Il doutait qu’elle allait lui répondre, après tout, qui sait si elle n'allait pas le laisser en plans et descendre du train qui filait à toute allure vers les prochaines stations.

HS:

Pas très bavard celui-là, dit donc ! Ou n'avait-il peut-être tout simplement pas envie de parler à une totale inconnue ? Peut-importe... S'il voulait avoir des ennuis avec les humains, c'était son problème, pas le mien, nan ? Bon... Ok, définitivement, ce que je lui avais dit, il avait l'air de s'en foutre complètement. C'était son choix.
Ah ! Il avait parlé !? Quoi ? Il n'allait surement pas empêcher son Digimon de faire sa ballade de santé ? En plein milieu d'un wagon ? Mouin... Disons comme endroit c'était moyen. Ça lui arrivait de penser deux secondes ? Soupirant. Pour un gars qui n'a pas l'air de vouloir parler avec d'autres ou avoir d'ennuis, il était très mal parti. Au moins, qu'il trouvait cela normal, un petit truc blanc avec deux oreilles et une petite queue qui ce balade seul... M'enfin, bref... Lui expliquer ce qu'était ces créatures ? Ah ! Il ne savait pas ce que c'était ? C'est vrai qu'il n'y avait rien qui venait avec pour nous expliquer ce qu'était des Digimons et tout ce qui va avec. On peut dire qu'avec ce gars on n'allait pas tourner en rond très longtemps sur ce qu'il voulait. Ouaip, il avait l'air direct ! Mais attendez deux secondes... Est-ce que j'avais la tronche d'une enseignante, moi ? J'crois pas... J'avais autre chose à faire qu'expliquer aux autres ce qu'étaient ces étranges créatures... Euh... En fait... Peut-être pas...

- Est-ce que pour toi une créature du genre est normale ? Si la réponse est non, je te laisse imaginer la réaction que les autres auront via les Digimons. Donc, si tu veux des ennuis, je te laisse faire ! Dis-je sans même le regarder, d'un ton neutre, presque moqueur à la fin. Après tout, même s'il avait des ennuis, cela n'était pas mon problème. Bon... Comment lui expliquer maintenant ? Continuant d'un ton plus pensif. - Ces bestioles-là, comme tu les appelles se nomme des Digimons. Ils viennent d'un autre monde... Pourquoi ils sont ici ? Ne me le demande pas, j'en ai aucune idée... En même temps que je parlais, je sortais une petite tablette électronique tactile d'une des poches du sac où se trouvait mon oeuf, pour commencer à regarder quelques trucs rapidement dessus. - Ah ! Trouver ! Le Digimon que tu tiens se nomme Paomon, si je ne me trompe pas.

Bon, au moins que la base de données de la DATS fessait défaut, j'en étais sûr. Je pense que j'avais assez parlé pour l'instant. Bon, il y avait encore beaucoup de choses concerna les Digimons, mais je ne voulais pas non plus lui faire un discours de trois heures. Sans oublier qu'il y avait encore beaucoup de choses que j'ignorais totalement via ces étranges créatures.

- M'enfin, pour certain détail... T'as qu'à le nourrir et tu verras bien ce qu'il se passera ! Rigolais-je, tout en pointant le Digimon du garçon en souriant.

Après tout pour passer du stade bébé au stade entrainement, c'était très simple, il suffisait de les nourrirent. Et qui dit "stade entrainement", dit qu'ils peuvent parler. M'enfin, j'aimerais bien voir la réaction de ce garçon en voyant son Digimon changer, n'empêche savoir qu'il peut parler aussi a parfois un effet plutôt drôle.